Beau Dommage consacré dans la ruelle de ses débuts
23 juin 2015
Montréal, le 23 juin 2015 - L'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie a maintenant une ruelle Beau Dommage, derrière bien sûr le fameux 6760, De Saint-Vallier, là où a commencé la mythique carrière du célèbre groupe. La ruelle Beau Dommage a été inaugurée aujourd'hui par le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, François William Croteau, en compagnie des sept membres de la formation, tous présents pour l'occasion : Pierre Bertrand, Marie-Michèle Desrosiers, Réal Desrosiers, Michel Hinton, Pierre Huet, Robert Léger et Michel Rivard.
«La renommée de Beau Dommage n'est plus à faire et continue de se perpétuer, même 40 ans après ses premiers succès, a déclaré le maire de l'Arrondissement. Il nous apparaît tout à fait dans l'ordre des choses de l'honorer officiellement, ici tout près de ses débuts, et c'est un grand plaisir de tenir cette cérémonie en leur compagnie.»
«Nous sommes touchés par cette marque d'attention de l'Arrondissement, juste à côté du 6760, a déclaré le parolier Pierre Huet au nom du groupe. Pour nous, c'est en quelque sorte un retour aux sources et un hommage qui nous font ressentir toutes sortes d'émotions et nous rappellent des souvenirs impérissables.»
L'Arrondissement a aussi dévoilé une immense murale pour l'occasion, reprenant la pochette du premier album du groupe. L'ouvrage a été réalisé par le muraliste de renommée internationale, Jérôme Poirier, au coin Saint-Zotique.
Rappelons que Beau Dommage a couché ses premières lignes mélodiques dans l'appartement du 6760, rue De Saint-Vallier, adresse postale devenue historique depuis que Pierre Bertrand, Marie-Michèle Desrosiers et Michel Rivard la chantent dans Tous les palmiers, probablement une de leurs plus célèbres et emblématiques chansons.
Œuvre de Robert Léger, cette douce ballade aux références exotiques fait partie de leur premier disque, intitulé tout simplement Beau Dommage, qui fut lancé en 1974. L'album s'est vendu à plus de 400 000 exemplaires.
Le muraliste et son oeuvre Fils d'un orfèvre et d'une peintre sculpteure, Jérôme Poirier dessine, sculpte et peint depuis son enfance. À l'aube de la soixantaine, il continue d'explorer son art avec talent, inspiré des nombreux voyages qu'il a effectué, notamment en Asie.
Peintre et sculpteur, Jérôme est aussi reconnu pour ses œuvres d'art urbain en lieu public. Pour l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, il en est à sa troisième réalisation d'importance.
Il a créé une superbe murale sur le chalet du parc Montcalm, à l'angle des rues Papineau et Saint-Zotique. Il a également réalisé la murale créée par Michel Rabagliati sur le chalet du parc Beaubien, à l'angle de la rue Saint-Zotique et de la 6e Avenue, rappelant l'enfance du bédéiste dans son Rosemont natal.
La murale Beau Dommage a requis 200 heures de travail du muraliste et ses deux assistantes, Geneviève Boudreau et Sylvie Caya.