Premier Sommet de la Culture de CGLU à Bilbao, en Espagne - Manon Gauthier présente le leadership de Montréal en matière de développement culturel durable
23 mars 2015
Montréal, le 23 mars 2015 - Lors du premier Sommet de la Culture de Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU), présenté du 18 au 20 mars à Bilbao, qui réunissait des représentants de grandes villes culturelles du monde sous le thème « culture et développement durable », Mme Manon Gauthier, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal responsable de la culture, du patrimoine, du design, d'Espace pour la vie et du statut de la femme, a présenté les avancées et les enjeux liés à notre métropole culturelle. Ce colloque portait sur l'importance de la culture à titre de moteur de développement durable et de rayonnement pour les villes, de source de vitalité économique, de cohésion et d'inclusion sociale.
« La réputation de Montréal à l'international est indéniablement liée à son développement culturel et, conséquemment, à la qualité de vie des citoyens sur l'ensemble de son territoire. Ce Sommet a été l'occasion pour notre métropole de démontrer son leadership en matière de culture, et ce, en relation avec les objectifs de développement durable. J'ai fièrement cité le Quartier des spectacles en exemple, alors que son histoire, sa mission, ses valeurs, sa gouvernance démocratique et sa vocation culturelle sont ancrés dans une perspective de développement durable. Le Quartier des spectacles est un symbole fort de ce qu'est et doit être une véritable métropole culturelle comme Montréal. J'ai eu l'honneur de faire découvrir cet inspirant laboratoire urbain à mes homologues de partout à travers le monde et d'échanger avec eux sur les projets qui excellent ailleurs », a affirmé Mme Manon Gauthier.
La notion de développement durable en culture se manifeste de diverses façons: soit par la mise en place de quartiers culturels qui enrichissent le quotidien des citoyens et favorisent le développement d'une économie de proximité, l'aménagement de places publiques ou de quartiers avec des équipements culturels et urbains permanents et durables, par la préservation du patrimoine culturel, par une programmation inclusive et accessible, par la création d'emplois locaux, assurant ainsi une attractivité résidentielle et touristique, ainsi qu'un rayonnement hors frontières optimaux. Montréal est d'ailleurs l'une des grandes métropoles qui reconnaît la culture comme quatrième pilier du développement durable et qui exerce un fort leadership en la matière au niveau international par l'entremise du réseau de CGLU. Dans le cadre de ce Sommet, les participants ont approuvé un nouveau plan d'action intitulé Culture 21 : Actions pour renforcer la culture dans le développement durable. Pour lire le communiqué de CGLU à ce sujet: http://bit.ly/1bk2xiv.
L'implication de Montréal au sein de CGLU Montréal accorde une grande importance à sa participation au sein de réseaux culturels internationaux. Depuis quelques années, la métropole s'implique dans la Commission Culture de Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU), qu'elle copréside aux côtés de Lille, Mexico et Buenos Aires. L'adhésion à la Commission Culture de CGLU fournit à Montréal l'accès à un important réseau de grandes villes du monde avec lesquelles elle peut discuter et échanger sur des enjeux et des projets culturels importants.
Mme Gauthier a profité de ce déplacement en Espagne pour tenir des rencontres bilatérales avec le maire de Bilbao, M. Ibon Areso Mendiguren, et la conseillère municipale à l'éducation et à la culture de Bilbao, Mme Ibone Bengoetxea, entres autres. Soulignons que Montréal avait appuyé la candidature de Bilbao, qui est nouvellement membre du Réseau des villes créatives de l'UNESCO dans la catégorie du design. Dans ce contexte, les responsables du design ont rencontré Mme Gauthier afin de la remercier et souligner l'engagement et le leadership de Montréal dans ce réseau.
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Étant donné que les déplacements en avion génèrent des émissions de gaz à effet de serre, le déplacement de Mme Gauthier a été compensé par l'achat de crédits carbone avec l'organisme Planetair, permettant des investissements dans les énergies renouvelables.