Surpopulation de cerfs au parc-nature de Pointe-aux-Prairies : différentes solutions analysées par le comité
18 février 2015
Montréal, le 18 février 2015 – Le parc-nature de Pointe-aux-Prairies est actuellement le milieu de vie d'un nombre trop important de cerfs de Virginie. Depuis l'automne dernier, le comité sur la surpopulation de cerfs au parc-nature tient des rencontres afin d'analyser différents scénarios pour résoudre ce problème.
La stérilisation des cerfs, le déplacement de certains de ceux-ci, l'emploi de répulsifs et clôturer une partie du parc-nature sont les points ayant fait l'objet de discussion. D'autres solutions, comme celle d'autoriser une chasse contrôlée, seront discutées lors des prochaines rencontres. Même si certains de ces éléments ne consistent pas en soi une réponse au problème de la surpopulation, ils peuvent s'avérer des solutions aux enjeux que pose la trop forte présence de cerfs. Par exemple, clôturer une partie du parc peut avoir un impact sur la sécurité routière.
Richard Guay, conseiller du district de La Pointe-aux-Prairies et coordonnateur du comité, estime que chacune des solutions discutées comporte des forces et des faiblesses. « Le travail du comité est important, car il permet d'entendre des experts ainsi que des citoyens sur les défis des pistes de solutions proposées. À l'heure actuelle, la plus grande difficulté est d'envisager une solution adaptée à la dimension régionale de la problématique. À titre d'exemple, la stérilisation permet d'avoir un contrôle relatif sur la reproduction des cerfs, mais elle n'empêche pas de nouvelles bêtes de traverser le fleuve et de venir se greffer au troupeau actuel » explique M. Guay.
Pour M. Guimond, citoyen membre du comité, il importe de conscientiser davantage la population sur le fait que la forte présence de cerfs représente une menace pour la biodiversité du parc. « Les gens sont fiers de pouvoir fréquenter un parc ou vivent une quantité importante d'oiseaux et où il est possible d'observer plusieurs espèces de plantes dans différents milieux de vie. La présence du cerf de Virginie est aussi une source de fierté. C'est pourquoi il faut trouver une solution permettant de protéger le parc-nature en ayant une plus petite quantité de cerfs. Plus qu'une attraction, le parc-nature est un héritage précieux à léguer à nos enfants et petits enfants ».
Il est à noter que les citoyens peuvent consulter les procès-verbaux des rencontres sur le site web de l'arrondissement. Au terme de ses rencontres, le comité prévoit convier la population à une séance d'information au printemps.
Rappelons que le comité est composé de citoyens ainsi que de personnes ressources du réseau des grands parcs de Montréal, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), du Biodôme ainsi que du personnel de l'arrondissement.