La Ville sécurise les ponts et viaducs pour prévenir les chutes de fragments de béton en période de gel et dégel
22 janvier 2015
Montréal, le 22 janvier 2015 - Le responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, M. Lionel Perez, a annoncé qu'une opération de « Vérification et sécurisation préventive des structures routières » est en cours compte tenu des périodes de gel et dégel que nous connaissons cet hiver.
« On se souvient tous l'an dernier, lorsqu'un morceau de béton s'est détaché d'un viaduc de l'autoroute 40, le 13 janvier 2014 précisément. Dès le lendemain, nous lancions l'opération de vérification et de sécurisation de nos structures ciblées. Nos experts ont alors examiné chacun de nos ponts et tunnels où il pouvait exister un risque de détachement de fragments causé par des cycles de gel et dégel extrêmes. Ces conditions climatiques de gel et dégel se représentent cette année et c'est pourquoi nous avons relancé ce blitz de vérification », a déclaré M. Lionel Perez.
Cette opération consiste à visiter des ouvrages jugés à risque pour la chute de fragment de béton et d'effectuer, lorsque requis, une sécurisation en enlevant les fragments de béton susceptible de tomber. Ces visites s'ajoutent au programme régulier d'inspection.
La Ville de Montréal n'a pas attendu le premier gel-dégel (redoux) pour prévenir les chutes de fragment de béton. Avant la période hivernale, une évaluation du risque de chute de fragment a été effectuée pour identifier les structures qui nécessitent un suivi. À ce jour, des 59 structures identifiées, 41 structures ont déjà été visitées et les 18 autres feront l'objet d'une visite au cours des prochains jours. Également, certaines structures ont été sécurisées de façon préventive.
« Pour notre Administration, la sécurité est une priorité; on ne joue pas avec ça. Et nous avons appris des expériences passées. Nous ne prenons aucun risque et les visites et les sécurisations seront faites. S'il faut faire des travaux de consolidation, ils seront réalisés », a conclu M. Perez.