Montréal, le 7 août 2014 - L'allergie à l'herbe à poux touche environ 17,5 % de la population québécoise, soit quelque 1,4 million de personnes. Elle est responsable de l'aggravation des symptômes de l'asthme chez 50 % des personnes atteintes de cette maladie. Chaque année, elle entraîne des coûts de santé de plus de 157 millions de dollars.
L'herbe à poux atteint une hauteur moyenne de 70 cm. Sa tige est couverte de poils. Elle a des feuilles d'un vert grisâtre, minces, étroitement découpées et semblables à celles d'un plant de carottes. La plante se garnit pendant l'été de petites fleurs vertes en forme d'épi. En août, la floraison éclate et laisse s'envoler le pollen qui cause tant de désagréments (congestion, écoulement nasal, irritation des yeux, etc.) aux personnes allergiques.
C'est en milieu urbain que l'on retrouve principalement l'herbe à poux. Elle s'installe au bord des trottoirs, dans les ruelles, près des voies ferrées et sur les chantiers de construction. On la voit aussi fréquemment autour des arbres bordant une rue et dans les recoins du jardin où le sol a été remué.
Actions à entreprendre
Que l'on soit propriétaire d'une maison ou entrepreneur, il est possible de gérer efficacement l'herbe à poux en l'arrachant sur son propre terrain. Cette plante ne cause aucune démangeaison au contact de la peau. Elle peut donc être arrachée à la main sans problème.
Par ailleurs, la coupe des plants deux fois par année, autour du 15 juillet et du 15 août, permet de diminuer la quantité de plants d'herbe à poux, la concentration de pollen dans l'air et la sévérité des symptômes de la rhinite saisonnière (rhume des foins).
L'arrondissement d'Anjou invite tous et chacun à faire sa part afin que la population ait une bonne qualité de vie et un environnement sain.