Gilles Vincent quitte le Jardin botanique après une carrière remarquable
16 avril 2014
Montréal, le 16 avril 2014 - Gilles Vincent, directeur du Jardin botanique de Montréal, quittera son poste fin avril 2014, pour un départ à la retraite après presque 30 ans d'une extraordinaire carrière à Espace pour la vie. C'est un grand botaniste et un chef de file au rayonnement unique qui quitte l'institution, mais également un collègue attentif, respecté et apprécié de ses pairs.
Toujours actif dans son domaine de prédilection, il ira poursuivre son travail à Shanghai, en Chine, où il a été invité à participer au développement du tout nouveau Jardin botanique de Chenshan à Shanghai, inauguré en 2010. Il y contribuera à raffiner et développer les collections de l'institution qui se déploient sur 210 hectares au cœur de la grande ville chinoise. Ce nouveau lieu consacré aux sciences botaniques a fait appel à l'expertise internationalement reconnue de M. Vincent afin d'atteindre des objectifs d'excellence qui le classeront parmi les grands jardins botaniques du monde.
Charles-Mathieu Brunelle, directeur général d'Espace pour la vie, saluait ainsi son collègue au moment de l'annonce de son départ : « Il nous lègue un héritage précieux tant au plan humain qu'à celui de ses réalisations. Un grand défi l'attend en Chine : ce sera pour lui une merveilleuse occasion de continuer à contribuer au rayonnement de l'expertise québécoise et il le fera sûrement de façon magistrale ».
Des réalisations importantes, un legs de grande valeur
Gilles Vincent fût à l'origine d'un grand nombre d'initiatives au cours de ses années au Jardin botanique : Papillons en liberté (1998), le Rendez-vous horticole (1998), les Jardins de ville (1997), le Jardin des nouveautés (1999), la Cour des sens (1999) et la programmation du 75e anniversaire du Jardin botanique en 2006, pour n'en nommer que quelques-uns.
On lui doit également, les réaménagements des infrastructures d'accueil (2006), de la serre des plantes tropicales alimentaires (2008) et de la serre des bégoniacées et des gesnériacées (2011), ainsi que la construction du Centre sur la biodiversité de l'Université de Montréal sur le site du Jardin (2011). En 2011 sous son égide, le Jardin botanique de Montréal était reconnu en tant que lieu historique national du Canada.
C'est également sous sa gouverne qu'au fil des ans, le Jardin botanique s'est inscrit dans le mouvement et même à l'avant-garde des grands courants écologiques actuels. Auteur de multiples publications scientifiques, Gilles Vincent est reconnu dans le milieu de la biologie végétale, plus particulièrement dans le domaine de la phytotechnologie, cette science « nouvelle » issue du 21e siècle, qui fait appel aux plantes pour résoudre des problèmes environnementaux.
Il fût à l'origine de nombreuses initiatives qui ont confirmé le statut du Jardin botanique en tant que centre de diffusion des sciences de la nature par excellence au Canada et à travers le monde : on doit lui rende hommage tout particulièrement, pour le succès phénoménal des Mosaïcultures internationales qui a accueilli en 2013, plus de 1 000 000 de visiteurs en 100 jours.
Il a toujours été un ardent défenseur des missions fondamentales du Jardin, soient l'éducation et la diffusion, la conservation et la recherche. Il laissera derrière lui l'empreinte originale et distincte de son esprit d'ouverture et de sa volonté d'intégrer les nouvelles tendances à son approche.
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Renseignements :
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