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Bilan des 100 premiers jours de l'administration Coderre-Desrochers : Un nouveau départ pour une métropole incontournable

20 février 2014

Montréal, le 20 février 2014 - Le 21 février marquera les 100 jours de l'administration Coderre-Desrochers depuis l'assermentation du maire et de l'ensemble du nouveau conseil municipal le 14 novembre dernier. Le maire Denis Coderre a profité de cet important jalon pour dresser un premier bilan de l'action de son administration. « Après 100 jours, notre administration est bien en selle et notre programme politique est sur les rails. Il s'agit d'un nouveau départ afin de rendre notre métropole incontournable », a déclaré Denis Coderre.

Plan anticollusion et anticorruption:   

Dès son entrée en fonction, l'administration Coderre-Desrochers s'est mise au travail pour concrétiser son engagement électoral de mettre en branle un plan anticollusion et anticorruption afin de garantir aux Montréalais que les dérapages dont ils ont été témoins, notamment lors des audiences de la Commission Charbonneau, ne se reproduisent plus jamais.

Dans un premier temps, Montréal a demandé et obtenu du gouvernement du Québec que l'Escouade de protection de l'intégrité municipale (ÉPIM) soit intégrée à l'Unité permanente anticorruption (UPAC), ce qui permettra aux membres de cette escouade de bénéficier d'une expertise supplémentaire et de profiter d'un meilleur partage d'information pour les dossiers relevant de leur mandat. Cette réorganisation améliorera la complémentarité des forces qui luttent quotidiennement contre les malversations.

Mais la mesure phare du plan de lutte anticollusion et anticorruption est sans contredit la création du poste d'inspecteur général par le projet de loi 73, et pour lequel le maire recommandera la nomination de Me Denis Gallant. Rappelons que l'inspecteur général sera un officier indépendant, nommé pour un mandat non-renouvelable de cinq ans, et qui relèvera du Conseil municipal afin de garantir son indépendance. Son mandat sera de détecter les systèmes frauduleux avant que ceux-ci ne s'installent dans l'appareil administratif. Il aura la capacité d'intervenir chez les soumissionnaires, les entrepreneurs, les sous-contractants, bref, tous ceux qui ont des relations contractuelles avec la Ville.

« Avec la présence d'un homme de la trempe de Denis Gallant au poste d'inspecteur général pour veiller à la probité de l'administration municipale, nous tournerons la page définitivement sur un épisode peu reluisant du passé de la Ville », a ajouté M. Coderre.

 
Une équipe forte et un climat moins partisan à l'hôtel de Ville:                        

 Dès le jour de son assermentation, le maire Denis Coderre a rappelé sa volonté de transformer le climat politique à l'hôtel de ville, pour qu'il y ait plus de collaboration et moins de partisannerie. Pour la nomination du comité exécutif, le maire Coderre a choisi une équipe forte, menée par un président qui a une solide expérience dans le monde des affaires, M. Pierre Desrochers. Le choix des membres traduit un équilibre entre nouveaux visages et personnes d'expérience, entre conseillers de ville et maires d'arrondissement.

De plus, dans un esprit non partisan, le maire a invité deux élus de Coalition Montréal à siéger sur le comité exécutif, MM. Russell Copeman et Réal Ménard. M. Coderre a également fait appel à Marcel Côté, chef de Coalition Montréal, à titre de conseiller du président du comité exécutif. Enfin, Elsie Lefebvre, également élue sous la bannière de Coalition Montréal, a été nommée conseillère associée en charge du dossier transports.

Cet esprit de collaboration s'est également manifesté dans les relations de l'administration Coderre-Desrochers avec l'opposition officielle, notamment dans deux dossiers importants : le dossier Bixi et le projet de loi 73, Loi concernant l'inspecteur général de la Ville de Montréal. « Dès le jour 1, j'ai dit que le conseil municipal ne devait pas se comporter comme un parlement, mais bien comme une administration. Nous sommes tous au service des citoyens », a rappelé M. Coderre.

Vers la métropole incontournable:       

Dès son arrivée en poste, le nouveau maire de Montréal a mis en branle son plan pour refaire de Montréal une métropole incontournable. Énoncée maintes fois au cours de la campagne électorale, cette idée s'est traduite en interventions précises auprès des partenaires politiques et économiques de Montréal :

La Communauté métropolitaine de Montréal   (CMM)                                                                                 
M. Coderre a appelé ses partenaires des 82 municipalités membres de la CMM à se joindre à lui afin de faire entendre les revendications régionales aux gouvernements de Québec et d'Ottawa. Ces revendications concernent, notamment, le nouveau pont Champlain sans péage, les transports collectifs et le logement social. « Nous ne sommes pas en compétition entre nous, mais avec les grandes régions métropolitaines du monde. Nous devons travailler ensemble afin de tirer notre épingle du jeu, notamment dans le cadre de la nouvelle entente de libre-échange Canada-Europe », a déclaré M. Coderre, qui est également président de la CMM.

Le monde municipal:                                                                                                                                
En janvier, le maire de Montréal a entamé une tournée des régions du Québec, dans le but de se rapprocher de ses homologues des autres villes et de créer une solidarité municipale – notamment à travers l'Union des municipalités du Québec (UMQ) – dans des dossiers chauds comme la restructuration des régimes de retraite et le statut des municipalités. À  ce jour, la tournée de M. Coderre s'est arrêtée à Québec, Rimouski, Trois-Rivières, Victoriaville et Sherbrooke.

« Nous avons vu lors des discussions autour de la situation des régimes de retraite le poids politique que représentent les villes lorsqu'elles parlent d'une seule voix. Alors qu'on nous annonçait des consultations pour des mois, nous avons demandé un projet de loi dès la reprise parlementaire, ce que le gouvernement a fait, à son crédit. C'est le début, je l'espère, d'un véritable partenariat, où l'on pourra mettre définitivement derrière nous cette mauvaise habitude de considérer les municipalités comme de simples créatures des provinces », a précisé le maire de Montréal.

Une ville plus efficace:       

En campagne électorale, M. Coderre a promis de réformer l'administration municipale. Comme première mesure, l'administration a décrété une pause dans les embauches afin de se donner le temps de prendre connaissance de la situation et de faire les bons constats. Ensuite, les premières bases de cette réforme ont été posées lors du dépôt du premier budget de l'administration Coderre-Desrochers, à la fin janvier. Un budget responsable et pragmatique qui restreint la hausse des dépenses à seulement 0,3%, un véritable tour de force pour Montréal quand on sait que la croissance moyenne des dépenses sur les 10 dernières années était de 3,8%.

Afin d'exercer un contrôle encore plus serré des dépenses municipales, l'administration a annoncé la création du Service de la performance organisationnelle, qui passera en revue tous les processus et activités de l'administration municipale et proposera des réformes afin d'en accroître l'efficacité.

L'administration a également annoncé la création d'un véritable Service de développement économique, responsable d'attirer des grands projets, des entreprises et des investissements essentiels à la prospérité de la métropole.

Le maire Coderre a su également réagir rapidement lorsque l'actualité a mis en relief des enjeux importants auxquels il fallait s'attaquer. En novembre dernier, la question de la sécurité des chauffeurs de taxi a été au devant de la scène à la suite du tragique meurtre de Ziad Bouzid, un chauffeur dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Rapidement, le maire a réuni les différents intervenants de l'industrie autour d'une même table afin de discuter des pistes de solutions possible. « Tous les acteurs sont mobilisés par cet enjeu majeur pour une métropole comme Montréal. Nous travaillons actuellement sur une politique du taxi qui sera annoncée avant l'été », a ajouté le maire de Montréal.

Parmi les autres outils mis sur pied pour rendre Montréal plus efficace, le maire Coderre a lancé le concept de la « Table des maires », un forum de discussion qui réunit tous les maires d'arrondissement avec le maire de Montréal dans le but d'injecter plus de cohérence dans la livraison des services aux citoyens. « Je suis fatigué de devoir parler d'arrondissements et de ville centre. On est tous de la même ville et on travaille tous pour les citoyens », a souligné M. Coderre.

Les préoccupations sociales:                                                                                                         

Le nouveau maire de Montréal n'a pas tardé à se prononcer sur les enjeux sociaux de ville, notamment les problèmes liés à l'itinérance. Le budget 2014 de l'administration Coderre-Desrochers attaque ce problème de plein front, en consacrant un montant additionnel de 1 M$ pour les enjeux touchant l'itinérance.

« Ce n'est pas tout de créer la richesse; il faut la partager avec les plus démunis. Montréal se doit de prendre les devants dans ce dossier, tout en soulignant l'urgence d'intervenir à nos partenaires des gouvernements provincial et fédéral », a rappelé M. Coderre.

De même, en tout début de mandat, le maire Coderre a signalé que son administration allait s'attaquer aux salons de massage érotique qui se multiplient dans la métropole et qui sont devenus des outils pour ceux qui exploitent les femmes, notamment des mineures.

Récemment, le maire est intervenu dans le dossier des agressions violentes perpétrées dans le Village gai au centre-ville de Montréal, en rencontrant le chef de police et en proposant que la solution des caméras de surveillance soit étudiée.

Enfin, à l'occasion de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi, en Russie, le maire de Montréal a tenu à signifier son appui à la communauté LGBT et à dénoncer la loi russe contre la « propagande homosexuelle » en faisant flotter le drapeau arc-en-ciel devant l'hôtel de ville pour toute la durée des Jeux.

« On a souvent dit que Montréal était ingouvernable. Depuis trois mois, nous faisons la démonstration que lorsqu'on se comporte en métropole, en prenant les décisions qui sont dans l'intérêt des citoyens, en assumant un leadership rassembleur, Montréal peut devenir la métropole incontournable que nous souhaitons tous et dont nous pouvons être fiers », a conclu M. Coderre.

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