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Tableau 2.6.1
Objectifs de conservation et d’aménagement des écoterritoires

Objectif général

  • Assurer la protection des milieux naturels d’intérêt par leur prise en compte de ces milieux dans la planification des projets de développement

Écoterritoire – Objectifs de conservation et d’aménagement

1. La forêt de Senneville

  • Préserver la biodiversité et l’intégrité des paysages forestiers.
  • Prévoir des liens fauniques entre le lac des Deux Montagnes, la forêt de Senneville, l’Écomusée et le parc agricole du Bois-de-la-Roche sans compromettre le caractère privé des propriétés en rive.
  • Préserver les lacs au nord de l’Écomusée en raison de leur rareté sur le territoire et de leur potentiel d’habitats fauniques.

2. Le corridor écoforestier de la Rivière à L’Orme

  • Créer un corridor écologique viable d’une grande biodiversité autour de la seule rivière intérieure de l’île de Montréal.
  • Créer un corridor récréatif de la gare Beaurepaire jusqu’au parc-nature du Cap-Saint-Jacques et au parc agricole du Bois-de-la-Roche.
  • Maintenir le régime hydrique et la qualité de l’eau de la rivière à l’Orme.
  • Consolider les limites du parc-nature de l’Anse-à-l’Orme et du parc agricole du Bois-de-la-Roche par la conservation des milieux naturels de grand intérêt écologique sur leur pourtours.

3. Le corridor écoforestier de l’Île Bizard

  • Préserver des écosystèmes viables et diversifiés autour de milieux humides et de peuplements forestiers de très grande valeur écologique et situés dans les territoires en développement.
  • Consolider les limites des parcs-nature du Cap Saint-Jacques et du Bois-de-l’Île-Bizard par la conservation de certains milieux naturels d’intérêt écologique intrinsèque ou jouant un rôle déterminant au chapitre des habitats fauniques.
  • Créer un corridor écologique et récréatif entre la Pointe Théorêt (extension du parc-nature du Cap-Saint-Jacques), le lac des Deux-Montagnes et le parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard.
  • Conserver une superficie importante des milieux naturels répondant aux besoins de la fauneau nord du parc-nature du Bois-de-l’Île-Bizard répondant aux besoins de la faune (notamment les rapaces et les cerfs de Virginie).

4. Les rapides du cheval blanc

  • Préserver un écosystème viable, autour d’un site panoramique unique donnant sur la rivière des Prairies, offrant un potentiel de parc régional.
  • Préserver la grande biodiversité faunique et floristique du secteur tout en maximisant l’accessibilité aux rives.
  • Maintenir un lien entre les zones de conservation et les trois parcs riverains actuels(parc de l’île Roxboro, parc du Cheval Blanc et parc des Arbres).

5. La coulée verte du ruisseau Bertrand

  • Contrôler la qualité et la quantité de l’eau du ruisseau Bertrand.
  • Rediriger les eaux de drainage des terrains du Technoparc de l’arrondissement Saint-Laurent vers le ruisseau Bertrand.
  • Réaliser des travaux d’aménagement et de mise en valeur des milieux naturels afin de recréer un écosystème autour d’un ruisseau entre les terrains de l’aéroport et le parc-nature du Bois-de-Liesse.
  • Consolider les limites du parc-nature du Bois-de-Liesse en incluant les peuplements forestiers d’intérêt écologique au sud du parc.
  • Prévoir un lien vert entre le lac Saint-Louis et le parc-nature du Bois-de-Liesse.

6. Les sommets et les flancs du Mont-Royal

  • Mettre à jour le plan de mise en valeur du mont Royal en y intégrant notamment les objectifs liés à la gestion écologique telle qu’appliquée dans les parcs-nature.
  • Préserver la valeur emblématique des sommets et des flancs verts de la montagne.
  • Protéger les espaces forestiers constitués de trois strates végétales (herbacée, arbustive et arborescente) sur les sommets et sur les flancs en tant que lieux d’alimentation et de nidification pour une grande diversité d’oiseaux.
  • Apporter une attention particulière à la préservation des peuplements forestiers exceptionnels sur le flanc nord de la montagne, rares vestiges de la forêt originelle du mont Royal.
  • Maximiser les vues et les possibilités de contact avec la nature sur tout le pourtour de la montagne.
  • Favoriser les liens verts entre les îlots naturels situés sur les trois sommets, à l’intérieur comme à l’extérieur des parcs existants.
  • Préserver le couloir boisé qui encadre la voie Camillien-Houde.

7. La coulée verte du ruisseau de Montigny

  • Préserver un écosystème viable autour de ce ruisseau exceptionnel situé dans un secteur de la ville fortement urbanisé et carencé en espaces naturels.
  • Préserver la grande biodiversité des îles Boutin, Rochon, Lapierre et Gagné en permettant des activités récréatives compatibles avec la protection des milieux naturels.
  • Assurer un volume d’eau adéquat et de qualité au ruisseau De Montigny.
  • Créer un parc linéaire permettant de mettre en réseau un territoire s’étendant de la rivière des Prairies jusqu’au lac de rétention d'Anjou.

8. La trame verte de l’est

  • Suppléer à la carence d'espaces naturels dans l'est de l’île de Montréal.
  • Préserver la biodiversité en protégeant les quelques milieux naturels d’intérêt écologique encore présents.
  • Maximiser la connexion et l’accessibilité des espaces naturels pour la population et la faune.
  • Consolider les limites du parc-nature de la Pointe-aux-Prairies.
  • Assurer une alimentation d’eau adéquate au ruisseau Pinel, à la Coulée Grou et aux marais de tête ainsi qu’une eau de qualité.
  • Conserver les bois le long de l’autoroute 40 comme protection antibruit et comme élément de qualité visuelle d’un milieu fortement industrialisé, qui constitue une porte d’entrée sur Montréal.

9. Les rapides de Lachine

  • Conserver l’intégrité des écosystèmes.
  • Préserver le patrimoine culturel.
  • Mettre en valeur le potentiel récréotouristique.

10. La falaise Saint-Jacques

  • Élaborer un plan de protection et de mise en valeur de cet espace en concertation avec les arrondissements concernés.
  • Déterminer les interventions nécessaires au problème d’érosion de la falaise.