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Nathalie Pierre-Antoine

Nathalie Pierre-AntoineNathalie Pierre-Antoine

Élue pour la première fois en 2013, Nathalie Pierre-Antoine est conseillère d'arrondissement dans l'arrondissement de Rivière-des-PrairiesPointe-aux-Trembles, district de Rivière-des-Prairies.

 

Pourquoi vous êtes-vous lancée en politique municipale?

Pour améliorer la qualité de vie de mes concitoyennes et concitoyens. J'avais la volonté de faire une différence dans mon milieu et de contribuer au bien commun.

 

Quels sont les enjeux municipaux ou sociaux qui vous tiennent à cœur?

Les enjeux qui me tiennent à cœur touchent le quotidien des gens : la mixité sociale, le développement social, le transport, l'environnement et le développement durable.

 

Est-ce qu'il y a un projet que vous aimeriez réaliser dans votre arrondissement?

Il y en a deux principaux. Le premier est la réfection et la revitalisation du boulevard Gouin. Ce sont des travaux qui visent à faire de ce boulevard un milieu de vie plus sécuritaire et convivial.

Le deuxième projet-phare est «Espace Rivière». Il s'agit d'un lieu rassembleur, intergénérationnel et interculturel au cœur de Rivière-des-Prairies. Il comprendra notamment une maison de la culture, une bibliothèque, un centre communautaire et de loisir.

 

Dans votre rôle d'élue, qu'est-ce qui vous essouffle et qu'est-ce qui vous donne du souffle?

Ce qui m'essouffle, c'est la longueur et la complexité des étapes et des processus avant de voir des projets se concrétiser. Il faut donc être patiente et persévérante.  

Ce qui me donne du souffle, c'est de voir finalement des projets se réaliser dans mon arrondissement. C'est très satisfaisant de voir qu'on a amélioré la vie, la sécurité, le bien-être des citoyennes et des citoyens et qu'ils en sont contents.

 

Selon vous, qu'apportent les femmes en politique?

Les femmes représentent une richesse. Elles connaissent des réalités (par exemple, la grossesse et l'allaitement) et elles font que les choses changent (par exemple l'obtention d'un congé parental de 18 semaines en 2015). Elles ont un autre point de vue sur des dossiers. Elles recherchent le consensus et font de la politique autrement. Par ailleurs, les femmes constituent plus de la moitié de la population montréalaise : les instances décisionnelles doivent donc être davantage le reflet de la population en termes de genre mais aussi d'origines ethnoculturelles.

 

Qu'est-ce que les citoyennes et les citoyens devraient savoir sur la politique municipale?

Que c'est passionnant! C'est la politique qui touche notre quotidien : la sécurité dans les rues, les parcs, la cueillette des déchets, les matières résiduelles, etc. Elle touche aussi le volet social, la culture, les loisirs. Et les impacts des décisions des élu.es sont directs.

Il faut savoir que les citoyennes et les citoyens peuvent facilement interpeler les élu.es et s'impliquer de différentes façons. À l'arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-trembles, par exemple, une démarche de budget participatif a permis aux gens de soumettre des idées puis de voter pour deux projets de parcs à réaliser par l'arrondissement totalisant 700 000 $.

 

Quels sont les éléments clés pour faire de Montréal une ville égalitaire?

Il faut continuer de sensibiliser, d'informer et d'éduquer les gens par rapport aux inégalités sociales et poser des actions plus concrètes. Le programme d'accès à l'égalité en emploi (PAÉE) est utile, tout comme l'analyse différenciée selon les sexes et intersectionnelle (ADS+), mais on a besoin de plus de résultats. Il faut pouvoir mieux mesurer les impacts de nos décisions sur les femmes, sur les communautés ethnoculturelles et autres.

 

Quelle est la Montréalaise ou le groupe de Montréalaises qui vous inspirent?

Il y en a plusieurs dont Thérèse Casgrain qui a beaucoup contribué à la cause des femmes et œuvré pour le droit de vote des femmes. Cette militante féministe a brisé des «plafonds de verre» et contribué à ce que les femmes ne soient plus des citoyennes de seconde classe.

 

Quel est votre lieu préféré à Montréal?

Parmi les nombreuses belles places de Montréal, il y en a deux que j'aime particulièrement. Le parc animé Toussaint-Louverture dans Ville-Marie qui, lors du 375e  anniversaire de la ville de Montréal, s'est vu doté du buste de Toussaint Louverture, héros de la lutte pour l'abolition de l'esclavage et précurseur de l'indépendance d'Haïti. Ce buste, cadeau de la communauté haïtienne à la ville de Montréal est un symbole de l'appréciation que cette communauté a pour Montréal, terre d'accueil, de liberté et du vivre ensemble, ainsi qu'un gage d'affirmation comme contributrice à l'édification de Montréal depuis plus de 50 ans.

L'autre est la place Paul-Déjean, nommée en l'honneur d'un pilier de la communauté haïtienne montréalaise qui a travaillé à une meilleure intégration des nouveaux arrivants en fondant notamment le Bureau de la communauté haïtienne de Montréal (BCHM). Cette place est un lieu rassembleur et festif dans le district de Rivière-des-Prairies.