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Lise Zarac

Lise Zarac, photo: Lachérie PhotographieLise Zarac, photo: Lachérie Photographie

Élue pour la première fois en 2005, Lise Zarac est aujourd'hui conseillère de la ville dans l'arrondissement de LaSalle, district de Cecil-P.-Newman.

 

Pourquoi vous êtes-vous lancée en politique municipale?

La raison principale de mon implication est de pouvoir travailler à offrir une meilleure qualité de vie aux citoyennes et aux citoyens et de faire rayonner mon arrondissement.

 

Quels sont les enjeux municipaux ou sociaux qui vous tiennent à cœur?

Je suis responsable des communautés culturelles et de l'accessibilité universelle. Ce sont deux enjeux qui me tiennent à cœur. LaSalle est un arrondissement riche de sa diversité. Nous favorisons le vivre-ensemble en soutenant des initiatives concertées pour des relations interculturelles harmonieuses et une intégration des immigrantes et des immigrants.

 

Y a-t-il un projet que vous aimeriez réaliser dans votre arrondissement?

Entre 2011 et 2017, j'ai siégé au conseil d'administration des Habitations les Trinitaires, un immeuble pour personnes âgées qui offre 75 logements subventionnés et 75 logements à prix abordable. J'aimerais que d'autres projets de logements sociaux voient le jour à LaSalle. J'aimerais aussi travailler à moderniser notre règlementation, surtout sur le plan de l'urbanisme.

 

Dans votre rôle d'élue, qu'est-ce qui vous essouffle et qu'est-ce qui vous donne du souffle?

Ce qui prend le plus de mon temps, ce sont les rencontres avec les citoyennes et les citoyens et les organismes. Mais ces rencontres sont essentielles afin de connaître les vrais besoins des gens. Ce qui me donne de l'énergie, c'est quand on arrive à voir un projet se concrétiser, car cela prend souvent plusieurs années. Offrir des services de qualité en culture, en loisirs, en développement social, etc. me donne aussi du souffle.

 

Selon vous, qu'apportent les femmes en politique?

Elles apportent un point de vue différent. Je crois en la parité, parce que de cette façon les besoins des citoyennes et des citoyens sont pris en compte et la prise de décision sur les projets se fait après une analyse plus détaillée.

Selon vous, quelles sont les barrières auxquelles font face les femmes lorsque vient le temps de se lancer en politique?

La première barrière, selon moi – et je crois que c'est générationnel –, c'est la confiance en soi. Les femmes craignent souvent de ne pas avoir toutes les compétences pour faire le travail.

Quelles barrières avez-vous rencontrées et comment les avez-vous surmontées?

J'ai moi-même remis en question mes compétences et, pour remédier à ce problème, j'ai mis les bouchées doubles. Je me suis donc toujours assurée d'être bien préparée et de bien connaître mes dossiers.

 

Que diriez-vous à des femmes qui hésitent à se lancer en politique municipale?

N'hésitez surtout pas. Tout s'apprend avec le temps; il suffit d'avoir envie d'améliorer la vie des citoyennes et des citoyens.

Que devraient savoir les citoyennes et les citoyens au sujet de la politique municipale?

Les gens confondent souvent les responsabilités des divers paliers gouvernementaux. Ils devraient savoir que la politique municipale traite de ce qui les touche de plus près, et donc qu'elle leur est plus accessible. La mairesse et les conseillères et conseillers sont joignables et toujours prêts à répondre à leurs questions.

Quelle est la Montréalaise ou quel est le groupe de Montréalaises qui vous inspirent?

Madame Marie-Claire Kirkland-Casgrain. Elle était la députée de mon comté lorsque je suis arrivée à LaSalle en 1966. À l'époque, j'avais seulement 16 ans, mais les parents de mes amies étaient très impliqués en politique et j'entendais beaucoup parler de cette dame. Elle piquait déjà ma curiosité. C'est la première femme à avoir été élue députée au Québec et elle a accompli beaucoup de choses durant sa carrière.

Quel est votre lieu préféré à Montréal?

Il est bien sûr situé à LaSalle. C'est le magnifique belvédère situé dans le parc Marie-Claire-Kirkland-Casgrain qui a été inauguré pour le 375e anniversaire de Montréal. On peut y observer le fleuve Saint-Laurent.