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Christine Gosselin

Christine GosselinChristine Gosselin

Élue la première fois en 2013 comme conseillère d'arrondissement dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Christine Gosselin est aujourd'hui conseillère de la ville dans l'arrondissement de RosemontLa Petite-Patrie, district du Vieux-Rosemont.

 

Pourquoi vous êtes-vous lancée en politique municipale?

Je me suis lancée en 2009 pour contrer les pratiques malsaines et antidémocratiques révélées par les médias sur l'administration de Gérald Tremblay.

 

Quels sont les enjeux municipaux ou sociaux qui vous tiennent à cœur? 

L'urbanisme et plus précisément la préservation du patrimoine, ainsi que l'aménagement urbain. J'œuvre également pour une meilleure démocratisation de la culture et du savoir, ainsi que pour une pleine participation de la diversité montréalaise dans toutes les activités culturelles et artistiques.

 

Y a-t-il un projet que vous aimeriez réaliser dans votre arrondissement?

Il y en a plusieurs! Rosemont–La Petite-Patrie mérite une vraie maison de la culture, à côté de la bibliothèque. J'aimerais aussi que la Promenade Masson se prolonge vers le Jardin botanique. Cela permettrait de dynamiser la rue Masson à l'est du boulevard Saint-Michel, là où elle souffre de sous-développement. De plus, il reste beaucoup de travail à faire pour enrayer la circulation de transit sur les rues locales et sécuriser les rues autour des écoles. Il faut aussi embellir et verdir le secteur économique et d'emplois Espaces Affaires Rosemont, et protéger le patrimoine modeste résidentiel.

 

Dans votre rôle d'élue, qu'est-ce qui vous essouffle et qu'est-ce qui vous donne du souffle?

Quand j'étais responsable de la culture, je devais assister à un grand nombre d'événements, notamment en soirée et les fins de semaine. C'était très prenant.

Ce qui me donne du souffle, ce sont les réalisations de notre administration, c'est voir la ville changer dans le sens d'un plus grand humanisme.

 

Selon vous, qu'apportent les femmes en politique?

La politique est minée par un excès de partisanerie. Je pense que les femmes travaillent davantage à changer la politique afin qu'elle soit plus collaborative. Je crois qu'en général les femmes sont plus enclines à mettre de côté leur ego pour la cause commune, pour le bien public, pour les avancées collectives. Cela contribue à enrayer le cynisme qui cause une fracture entre les acteurs politiques et les électeurs.

 

Que devraient savoir les citoyennes et les citoyens au sujet de la politique municipale?

Que c'est le palier de gouvernement qui a le plus d'impact sur leur vie.

 

Quels sont les éléments clés pour faire de Montréal une ville égalitaire? 

Plusieurs démarches sont en cours. Il reste entre autres à enrayer l'industrie du sexe: le proxénétisme, la traite des filles, l'hypersexualisation de certains événements, les bars de danseuses. Ces pratiques contribuent grandement à dénigrer l'honneur et la valeur des femmes.

 

Quel est votre lieu préféré à Montréal?

J'en ai tellement! Mais j'ai un faible pour les aménagements tout le long du canal de Lachine. Je veux qu'on travaille sur l'accès à l'eau sur tout le pourtour de notre île.